Biographie du fondateur et 1er directeur technique

MARCEL MAROIST

BIOGRAPHIE

D’aussi loin qu’il se souvienne, Marcel Maroist a toujours été passionné par l’activité physique et tout ce qui touche la santé. Il cherche constamment à accroître ses connaissances et compétences en la matière, notamment par des études universitaires en éducation physique. Il a développé et participé à des projets innovants en matière de santé et de mise en forme. Il ne cesse de vouloir conscientiser les gens à l’importance de la santé et aux moyens de l’améliorer et de la maintenir.

Né à Québec d’une famille de cinq enfants, il développe dès son enfance un intérêt marqué pour le sport. En plus de faire de la course à pied, de la musculation, de jouer au hockey, à la crosse ou au baseball, il découvre rapidement qu’il a un grand intérêt dans les arts martiaux. Les films de Bruce Lee au cinéma ont été marquants pour lui. Lors des présentations en salle, il va juste qu’à enregistrer le film en entier sur magnétocassette 4 pistes, de sorte à pouvoir imiter les cris de son idole. À la différence des autres garçons de son âge, son sérieux et son autodiscipline l’amènent à s’inscrire, à l’âge de douze ans, à la fédération québécoise de karaté Yoseikan et participe à sa première compétition en tant que ceinture blanche. Ayant à affronter des adultes, il termine premier dès cette première participation. De compétitions en compétitions, devenu ceinture noire en 1980 à l’âge de 19 ans, il devient rapidement champion canadien, puis il obtient, deux ans plus tard sa ceinture noire 2e dan de karaté Yoseikan.

À cette époque, les athlètes participant aux compétitions, provenaient de différents styles d’arts martiaux, ce qui lui a permis de constater qu’il avait une préférence pour le Taekwon-do. Malgré des performances qui le sacrent champion canadien en karaté dès ses débuts au niveau de ceinture noire, il découvre rapidement qu’il a une préférence pour le Taekwondo. En 1983, possédant toujours son école privée à Charlesbourg, il fait le grand pas et devient membre du club de Taekwon-do de Ste-Foy sous la direction de Tran Trieu Quan et, Paul Germain devient son partenaire d’entrainement, ce qui facilite la transition technique du karaté vers le Taekwon-do. Dès son intégration dans la famille du Taekwon-do, il est invité à participer à une compétition de niveau internationale à New-York et ce, avant même avoir eu le temps de coudre ses écussons sur son dobuk, chose qu’il fait en route vers New-York.

Dès son arrivée dans l’organisation du Taekwon-do, il est invité à faire partie de l’équipe canadienne. Athlète de niveau mondial, il sera membre de l’équipe canadienne de 1983 à 1989. Athlète de niveau mondial, il s’est illustré à chacune de ses participations dans une dizaine de compétitions internationales, notamment trois championnats du monde : Écosse en 1984, Grèce en 1987 et Hongrie en 1988. Que ce soit pour des titres individuels ou par équipe, lors de compétitions internationales, il a récolté 8 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 3 médailles de bronze.

Comme professeur et entraineur, c’est en 1982 qu’il ouvre sa première école d’arts martiaux ; l’école de karaté Yoseikan de St-Augustin, puis il fonde l’école de karaté Maroist à Charlesbourg. Au total, après avoir fait le saut vers le Taekwon-do, il a ouvert plus d’une douzaine d’écoles tant dans la région de Québec, qu’à Laval et aura, pendant une période, plus de 3 500 élèves sous son aile. Jusqu’à ce jour, il a enseigné à plus de 35 000 élèves. C’est également en 1982 qu’il fonde son plus important club, celui de Charlesbourg qui devient un organisme à but non lucratif reconnu par le service des loisirs de la ville en 1983 et est officiellement incorporé en 1984. Le club de Charlesbourg devient le 3e club de Taekwon-do de la région à ouvrir ses portes. Après deux ans d’opération, le club de Charlesbourg passe de 80 élèves la première année à 220 la seconde année, puis atteint plus de 650 élèves après quelques années d’opération.

À la même période, il occupe le poste de directeur au sein de plusieurs conseils d’administration et celui de président de l’Association régionale de Taekwondo de Québec pendant plusieurs années.

Il entraîne également pendant plusieurs années (1981-1982 : karaté, 1982 à 1985 et 1988 à 1996 : Taekwon-do), l’Équipe d’Intervention Tactique de la Sûreté du Québec (SWAT), leur enseignant comment maîtriser et contrôler des criminels en situation de crise. C’est également en 1981-1982 qu’il entraine les surveillants du Centre de détention de Québec.

C’est comme directeur technique du Club de Charlesbourg qu’il organise deux importantes compétitions : le volet Taekwon-do lors de la 21e finale des Jeux du Québec en 1985 et la Compétition invitation internationale de 1992 alors que le Canada affronte le Maroc et le Mexique. C’est à la tête du comité organisateur de cette dernière compétition qu’il révolutionne le fonctionnement et le déroulement des combats chez les athlètes ceintures de couleurs. Il rend obligatoire la présence du coach lors des combats des ceintures de couleurs tant chez les enfants que chez les adultes et oblige à ce que les combats se fassent sur deux rounds tout comme les ceintures noires le font depuis toujours. Ces règles étaient jusque-là réservées aux athlètes ceintures noires et font partie de toutes les compétitions organisées depuis.

L’année 1984 marque également un heureux événement dans sa vie : la naissance de sa fille unique Katy-Ann. Au cours des années, celle-ci partage sa passion des arts martiaux et du sport. Ils ont souvent la possibilité de travailler et s’entraîner ensemble. Étant actuellement ceinture rouge, barre noire, elle doit passer son examen de ceinture noire au printemps 2019. C’est à la même période qu’il entreprend des études à l’Université Laval en éducation physique afin d’approfondir ses connaissances sur le corps humain, la physiologie et le sport en général.

À cette époque, tout particulièrement en 1987-1988 il écrit, produit et anime une série de 26 émissions de télévision intitulées : « Le Taekwon-do : Une dimension unique » et « Le Taekwon-do : Plus qu’un sport », émissions diffusées à la télé-communautaire de Québec. C’est également à cette période qu’il enseigne le Taekwondo et l’autodéfense à des malentendants et des non-voyants pendant près de 4 ans à Charlesbourg. Il a également donné des ateliers d’autodéfense à des victimes d’actes criminels, en collaboration avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Laval.

C’est en 1988 qu’il passe son examen de ceinture noire 4e dan de Taekwon-do I.T.F. et qu’il est mandaté par le Général Choi Hong Hi, président-fondateur de la Fédération Internationale de Taekwon-do (I.T.F.) pour se diriger vers la France afin de mettre en place un programme de certification d’entraineurs. Le Général Choi le connaissait depuis plusieurs années, ayant agi à titre d’exemple technique dans des séminaires dirigés par le Général et ayant même agi à titre de garde du corps pour ce dernier dans différents événements autour du monde. Il quitte le Québec avec trois de ses élèves, dont Bruno Lachance. Ce projet d’un an avait pour objectif de former des ceintures noires qui allaient pouvoir ouvrir des écoles en France et enseigner par la suite. Une sérigraphie peinte par le Général le prononce comme pionnier en France car, à cette époque, le Taekwon-do W.T.F. est celui représenté en France. Son nom fait maintenant partie de l’histoire du Taekwon-do I.T.F., en France. (http://etpn.kalisport.com/histoire-les-debuts-de-l-itf-en-france).

À son retour de France en 1989, retraité de la compétition, il devient entraîneur officiel de l’équipe canadienne tant pour l’équipe féminine que masculine. Il mène ses équipes en finale, récoltant respectivement la médaille d’or et la médaille d’argent toutes catégories confondues aux Jeux Panaméricains du Honduras en 1989 et au Festival de la Jeunesse à Pyong Yang en Corée du Nord en 1990.

C’est le 23 février 1990 qu’il décide de quitter la I.T.F. ayant comme objectif d’intégrer éventuellement les rangs de la W.T.F. (World Taekwondo Federation), dirigée au Québec, par le Grand Maitre Chong Soo Lee. Quelques mois plus tard, soit à l’automne 1990, il est accepté par Maitre Lee et lui, ainsi que tous ses élèves, conservent leur grade. Tous ses clubs le suivent dans cette démarche à l’exception du club de l’Ile d’Orléans et deviennent membre officiel de la W.T.F., fédération reconnue par le CIO (Comité International Olympique).

Fort de cette expérience en arts martiaux, il écrit et produit une série d’émissions sur le Taekwondo, émissions présentées sur la chaine communautaire Canal 24 à Québec. Il écrit, produit et anime 26 émissions intitulées « Le Taekwondo : une dimension unique ».

Ayant toujours eu une attirance naturelle pour le milieu des médias, il a l’occasion, au fil des ans, de participer à différents projets de télévision et de cinéma. On le voit au Québec dans plusieurs émissions à titre d’acteur ou d’animateur. Toujours désireux de se dépasser, il devient rapidement une figure emblématique au niveau du sport et de la santé au Québec. Il produit ses propres séries d’émissions qui connaissent un grand succès : Cardio Tae Boxe et En Forme avec Marcel Maroist. De 1999 à 2003, il produit plus de 210 émissions originales qui sont diffusées six jours par semaine sur le réseau TQS.

Vu le succès grandissant de ses émissions et comme de plus en plus de gens prennent conscience des effets bénéfiques du sport et de l’activité physique, il produit, dès 1999, quatre vidéocassettes : Cardio Tae Boxe pour débutants, Cardio Tae Boxe pour intermédiaires et avancés, Cardio Tae Boxe pour enfants et Taerobic.

Suite au succès qu’il a connu avec ses émissions, il écrit, produit et anime des capsules préventives pour contrer les agressions en collaboration avec la compagnie Ostar de Jean-Luc Mongrain. Celles-ci sont présentées sur les ondes de TQS, au Québec, dans le Grand Journal animé par monsieur Mongrain.

Maître 6e dan en Taekwondo W.T.F. depuis plusieurs années, sa persévérance et sa détermination l’amènent à obtenir le grade de ceinture noire 7e dan en 2005.

C’est au sein de Kat Film Inc. qu’ils produisent quatre nouveaux DVD d’entraînement : Cardio Danse du Ventre, volume 1 et MASS 101, volume 1 qui ont été lancés en septembre 2010 au Québec et au Canada anglais en janvier 2011 de même que les DVD Cardio Tae Boxe « Boot Camp » et Stretching pour tous. 

C’est également sous Kat Film Inc. qu’il travaille sur différents projets d’émission de télévision et émissions web qui verront le jour très bientôt.

À l’hiver 2010, une rencontre avec des chercheurs universitaires lui a permis de réaliser un rêve; travailler en recherche sur la santé et le sport.

Cette équipe de chercheurs du département de kinésiologie de l’UQAM lui présente une technologie révolutionnaire, unique au monde et brevetée dans plusieurs pays, permettant la perte de gras ciblé, si utilisée en faisant de l’exercice.

Cette rencontre l’amène à incorporer la compagnie FITTnLEAN Inc et à signer une licence de commercialisation pour le monde entier.

Après de longues démarches et des études scientifiques démontrant hors de tout doute l’efficacité de la technologie, il désire relever de nouveaux défis et vend ses parts de la compagnie pour se lancer dans de nouveaux projets.

Depuis le début de sa carrière, il a été à la tête de plusieurs compagnies dans le domaine de la santé et du sport. Il a notamment ouvert et dirigé plusieurs clubs de Taekwondo, une clinique médicale, deux cliniques paramédicales et un centre d’entrainement. Il a également organisé plusieurs événements sportifs tels que des tournois de volleyball et de hockey, des courses, (2 marathons sur l’Ile d’Orléans), mais c’est autour du Taekwondo que son grand intérêt pour l’organisation d’évènements a majoritairement gravité : camps d’entrainement d’été et d’hiver, camps d’entrainement pour l’équipe nationale, compétitions régionales, provinciales et même internationales.

C’est donc avec une valise pleine d’expériences en organisation et en gestion d’entreprises, qu’il travaille actuellement sur deux projets qu’il attaque de front : la mise en place d’un site permanent de courses à obstacles Bravade et la commercialisation d’une technologie nouvelle permettant l’augmentation de la densité osseuse, projet qu’il dirige en collaboration avec des chercheurs de l’UQAM, de l’Université de Poitiers en France et de l’Université de Malaga, en Espagne.

Son prochain grand défi est de passer son examen de ceinture noire 8e dan de Taekwondo au siège social de la Fédération Mondiale, le Kukkiwon, à Séoul en Corée du sud. Son examen devrait se passer en début d’année 2020.

MAITRE MARCEL MAROIST – PROFESSEUR

  • La popularité des films de Bruce Lee l’a amené à commencer à pratiquer le karaté Yoseikan sous Kenny McHugh et Marc Asselin en 1972, à l’âge de 12 ans ;
  • Il est devenu ceinture noire de karaté Yoseikan en 1980 à l’âge de 19 ans et deux ans plus tard il passe son examen de ceinture noire 2e dan ;
  • La même année, il a ouvert sa première école de karaté au Campus du Séminaire St-François à St-Augustin, Québec ;
  • Il a, par la suite, ouvert sa deuxième école de karaté à la Villa St-Vincent de Charlesbourg en 1982 ;
  • C’est également en 1982 qu’il a fondé le Club de Taekwondo de Charlesbourg après que la ville de Charlesbourg ait reconnu le club comme un organisme à but non lucratif, subventionné par la ville ;
  • De 1980 à ce jour, il a formé des milliers d’élèves et plusieurs centaines sont devenus ceinture noire ;
  • De 1982 et 1997, il a ouvert des dizaines d’écoles. Il y enseignait personnellement ou ses élèves qui étaient ceinture noire enseignaient dans ses écoles :
    • Club de Taekwondo de Charlesbourg ;
    • Club de Taekwondo de Lac Beauport (école Montagnac) ;
    • Club de Taekwondo de Donnacona ;
    • Club de Taekwondo de l’Île d’Orléans ;
    • Club de Taekwondo de Lac St-Charles ;
    • Club de Taekwondo de Beauport ;
    • Club de Taekwondo de l’Entrain à Ste-Foy;
    • Club de Taekwondo du Carrefour Multisports de Laval;
    • Club de Taekwondo Tennis 13 à Laval.
  • Pendant la même période, il a enseigné dans plusieurs écoles élémentaires et secondaires de la région de Québec pour leurs activités parascolaires :
    • Collège Notre-Dame de Bellevue ;
    • École des Ursulines ;
    • École du Bois-Joli ;
    • École le Plateau ;
    • École Lavallière ;
    • École du Jardin ;
    • École Maria-Goretti ;
    • École Parc-Orléans ;
    • École Plein Soleil ;
    • Collège Jésus-Marie ;
    • École Cap-Soleil ;
    • École des Loutres ;
    • École Bourg-Royal ;
    • École Guillaume-Mathieu ;
    • École l’Escalade ;
    • École la Découverte ;
    • École l’Escale ;
    • École le Châtelet ;
    • École Chabot ;
    • École le Rucher ;
    • École la Fourmilière ;
    • Collège Mérici ;
    • Collège St-Charles Garnier ;
    • Polyvalente Les Sentiers à Orsainville ;
    • Polyvalente la Camaradière de Duberger-Les Saules ;
    • Polyvalente de Notre-Dame des Laurentides.

Il a également enseigné pour les non-voyants de la polyvalente de Charlesbourg et les malentendants de l’Institut des sourds de Charlesbourg ; ce qui était une première mondiale.

Aujourd’hui, plusieurs de ses écoles sont toujours en opération mais sont dirigées par ses élèves ou des élèves de ses élèves. Parmi ses élèves les plus anciens, nous comptons : Kennedy Perron, Daniel Simard, Bruno Lachance et François L’Heureux.

Après avoir déménagé à Montréal en 1997, il a fondé l’école de Taekwondo du Carrefour Multisports de Laval.